La lombalgie n'est pas une maladie, mais un symptôme qui se manifeste de différentes manières chez chaque victime. Il faut avant tout faire la différence entre lombalgie spécifique et lombalgie non spécifique avant de déterminer les différents symptômes qu'ils ont en commun. Zoom sur ces points dans ce qui suit.
Les différents types de lombalgie
Il existe deux types de lombalgie : la lombalgie spécifique et la lombalgie non spécifique. Celle dite spécifique ne se manifeste que très rarement. Selon les chiffres, elle représente 20 % des cas dans le monde. Le mal de dos bas est dit spécifique lorsqu'il est causé par un problème de santé grave, autre que l'arthrose, l'hernie, la sténose vertébrale et l'arthrite dégénérative. Il peut être causé par une infection ou une tumeur. La lombalgie est en revanche non spécifique lorsqu'elle survient de manière spontanée et en raison de diverses causes, comme trop d’efforts physiques au travail, un poids trop lourd, des positions inappropriées et le stress.
Les symptômes communs aux lombalgies
La douleur est le symptôme commun aux deux types de lombalgie. Elle se manifeste sur la zone lombaire, vers le bas du dos. Ce sera l'intensité de cette douleur qui va déterminer l'importance du problème. La lombalgie qui est également appelée lumbago peut-être aigüe (durée 7 jours), elle peut aussi être suraiguë (durée 7 jours et 7 semaines) et elle peut être chronique (durée, plus de 7 semaines).
La manifestation et l'évolution de la lombalgie
La plupart du temps, le lumbago se manifeste sur un des côtés de la zone du bas du dos ou de la zone lombaire. Durant les premiers jours, la victime ne ressent que des gênes légères, mais lorsque ceux-ci ne sont pas traités, ils deviennent plus intenses pour se transformer en douleur forte et constante. Au bout de 7 jours et en cas de lombalgie suraiguë ou chronique donc, la douleur ne se manifeste plus sur les mêmes zones. Elles migrent vers d'autres parties du corps et notamment des zones sensibles, comme les jambes, les fesses et le dessous de genou. À ce stade, la victime ne ressent que des fourmillements et des spasmes musculaires, mais sans aucun traitement, elles attaquent la partie des reins, de la vessie, de la l'aine, de la prostate et de l'utérus. En cas de douleur très accentuée, la victime ne pourra plus se lever ni s'adonner à des activités physiques.
